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"Se faire passer pour une femme pour gruger les Blancs" (je cite)

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Admin


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Je vous encourage à lire l'enquete de Y. DOUMBIA
http://regardscroises.ivoire-blog.com/archive/2009/09/28/arnaque-par-internet-la-mafia-de-la-cybercriminalite-en-cote.html


Se faire passer pour une femme pour gruger les Blancs, ou tout simplement monter un réseau en complicité avec des jeunes femmes pour atteindre le même résultat. Voilà la nouvelle trouvaille des Ivoiriens, qui bénéficient, pour ce travail, de la couverture de certains agents des forces de l’ordre et de certains points de transfert et de retrait d’argent. Zoom sur cette activité illégale qui discrédite la Côte d’Ivoire.



« Tu viens de rembourser le prix de la traite négrière que vos ancêtres nous ont infligée ». En pleurs devant son ordinateur muni d’un Webcam (petite caméra qui permet aux internautes de se voir pendant la connexion), Patrick, un Français handicapé à cause d’un accident de travail (la révélation est de lui), vient de recevoir ce message, qui ruine, sans doute, ses espoirs. Croyant avoir affaire à la dulcinée de son rêve, il s’est rendu compte, après avoir été arnaqué à hauteur de 30.000 euros (19.650.000 fcfa), qu’il avait plutôt affaire à des escrocs en ligne. Ceux qu’on appelle des cybercriminels. La majeure partie de son économie, après que son assurance l’eut dédommagé, est tombée dans l’escarcelle de jeunes ivoiriens qui opèrent depuis la Côte d’Ivoire sur Internet. En affichant lors de leur dialogue la photo de Natacha, une plantureuse africaine aux courbes salivantes sur l’écran de l’ordinateur, ces jeunes ont su attirer la sympathie de Patrick, avant de le piéger. Patrick fait partie de ces « Blancs », en quête de femme sur Internet, et qui finissent par se faire « détrousser » par de jeunes ivoiriens. L’arnaque sur la toile mondiale est devenue une véritable mafia en Côte d’Ivoire. La quasi-totalité des cybercafés sont devenus des repères de cybercriminels qui, à partir de l’Internet, grugent de nombreux Européens. Et le fruit de leur vol se chiffre à des millions, voire des centaines de millions par jour, si l’on s’en tient aux transactions financières opérées par ces escrocs. C’est ce qu’on appelle la cybercriminalité. Selon Dimba Traoré, expert en Ntic, lors d’une interview accordée à Fraternité matin du 18 juin 2007, la cybercriminalité est l’ensemble des délits commis contre les systèmes d’informations, et aussi l’ensemble des crimes commis en utilisant l’informatique et l’Internet. « La cybercriminalité a deux aspects : c’est tout ce qui est crime contre les systèmes d’information. Et toutes sortes de crimes commis par l’utilisation des systèmes d’informations », indiquait-il. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire, par la faute des cybercriminels, est devenue un pays à haut risque. Comme l’illustre d’ailleurs plusieurs commissions rogatoires dont la dernière est celle des Belges, récemment arrivés sur les bords de la lagune ebrié pour des enquêtes. Les escrocs utilisent des méthodes aussi ingénieuses qu’inimaginables pour se faire de l’argent.

Des méthodes ingénieuses pour s’enrichir Selon Souleymane, un jeune ivoirien faisant partie d’un réseau d’escroc qui sévit sur le net, c’est pour « se chercher » qu’ils posent de tels actes. Grâce à l’un de ses amis, il a réussi à entrer en contact avec trois Européens, Maër (Français), Jacques (Suisse) et Gérard (Canadien), se faisant passer, à lui seul, pour trois femmes, toutes différentes les unes des autres. Aujourd’hui, à l’issue d’une communication assidue, en complicité avec de jeunes filles présentes dans des cybercafés, il récolte le fruit de « sa persévérance ». Il a reçu successivement de ses « amants », 500 Euros (327.500fcfa), 800 Euros (524.000 fcfa) et 1500 Euros(982.500 fcfa). Ibrahim, un autre Ivoirien de 23 ans, a arnaqué son « Blanc ». Il explique que sa victime lui a fait parvenir 7635 euros, soit 5.002.025 fcfa, pour l’organisation de son anniversaire. En fait, faisant parvenir à « son amant » un faux passeport avec le cachet du ministère de l’immigration, il lui a fait comprendre qu’il pourrait le rejoindre, si toutefois ce dernier lui expédiait de l’argent pour son billet d’avion. « Son Blanc », à ses dires, est tombé dans le panneau. Sans réfléchir, il a délié la bourse. Ce fléau, qui nourrit une bonne frange de la jeunesse ivoirienne, n’est pas sans conséquences pour la Côte d’Ivoire. Ainsi, au dire de Didier Kla, président de Internet Society, lors d’un atelier de formation à la maison de la presse d’Abidjan, le 21 février dernier, la destination Côte d’Ivoire n’est plus sûre. Sensibilisant les autorités ivoiriennes sur la cybercriminalité, il a révélé les pertes que ce phénomène a causées aux Etats unis. « Aux Etats unis, les cyberterroristes ont engendré des pertes d’environ 7,8 milliards de dollars, soit environ 3500 milliards de fcfa. La cybercriminalité rend les Etats africains fragiles », révélait le président de Internet Society. Il déclare l’impuissance des services de renseignements africains face à l’ampleur du phénomène. Pour comprendre ce fléau qui gangrène l’économie ivoirienne, un cybercriminel a délié la langue sur l’origine du vol en ligne. Selon lui, plusieurs procédés malhonnêtes sont utilisés pour s’enrichir sur le dos d’associations, d’amoureux ou d’hommes d’affaires. « Ce vol organisé » sur le net tire son origine de l’immigration des Africains en Europe. Les immigrés, vivant dans la clandestinité et dans des conditions parfois cruelles, cherchaient par tous les moyens à s’enrichir. Surtout en utilisant des voies illégales : vols de voiture, vols dans les supermarchés en utilisant des cartes de crédits volées etc.. Etant donné que le système technologique a connu une amélioration considérable, de fil en aiguille, les Européens remontaient facilement la filière des voleurs et les mettaient sous les verrous. Mais avec l’avènement de l’Internet et les achats en ligne, les jeunes escrocs vont innover. C’est ainsi qu’avec des cartes de crédit soutirées subtilement à d’honnêtes citoyens, ils effectuent des achats en ligne. Ce phénomène criminel va donner naissance à ce qu’on appelle « le broutage ». Il va prendre de l’ampleur grâce au mouvement du « Coupé-décalé », qui signifie prosaïquement dérober puis détaler avec son butin.

« Coupé-décalé », catalyseur de l’escroquerie Dès lors, les jeunes, croyant à tort ou à raison que les précurseurs de ce mouvement ne sont riches que parce qu’ils s’adonnent à cette activité illégale, vont embrasser ce mouvement. Treichville et Marcory occupent aujourd’hui la tête du peloton en matière d’escroquerie électronique. La tranche d’âge qui s’adonne le plus à ces activités parmi les Ivoiriens se situe entre 12 et 25 ans. Leur seul souci, se payer la tête des Blancs, pour espérer devenir riche. Et rapidement. En plus des Ivoiriens, les Nigérians vont exceller dans le domaine. « Ce sont les Ibo qui maîtrisent le mieux ce système », nous confie une source. L’information est confirmée par Didier Kla : « On parle de plus en plus du phénomène des Ibo ». Les Ivoiriens vont donc tenter de faire comme ces « brouteurs » qui roulent carrosse et qui, par la simple maîtrise de l’outil informatique, deviennent riches. Très riches même. Et notre interlocuteur de soutenir qu’il y a deux types de broutage. Le « Mougou ou Wess » et le « Format ».

« Le Mougou », soutenu par certains agents de transfert d’argent Le « Mougou ou le Wess » est un procédé qui consiste à aller sur des sites de rencontre, s’inscrire en se faisant passer pour une femme, et chercher par cette voie, des amis à travers l’Occident en général, et la France en particulier. « Dès qu’on se fait des amis, on cherche par tous les moyens à soutirer de l’argent aux Blancs qui cherchent femmes (rencontre virtuelle) », soutient Roméo, un jeune de 20 vingt ans. Les sites les plus sollicitées, à cet effet, sont meetic.com, capfriend.com, une rencontreserieuse.com, sunlove.com, 123love.com, FriendFinder.com, pour ne citer que ceux-là. Dès que la cible est repérée, soit les tchatcheurs décident de se rencontrer sur Yahoo messenger, soit sur msn messenger. « Dès que la communication est établie entre le Blanc et toi, tu peux lui faire la promesse de venir chez lui en produisant de faux passeports et de faux visas qu’on lui expédie à travers l’Internet afin qu’il participe au voyage », soutient Isidore, un jeune habitant la commune de Marcory. Il affirme, par ailleurs, que pour réussir le coup, il faut se faire passer pour une femme en présentant une photo de mannequin préalablement cherchée sur Internet, afin de recevoir sans coup férir la somme qui sera expédiée. En ce qui concerne les photos des femmes présentées aux Blancs, quelques sites dont hic5.com, font l’affaire. En sus, des photos d’amies de quartier, qui acceptent de se prêter au jeu, sont également présentées. Et une fois l’argent expédié, le retrait se fait frauduleusement. En effet, pour retirer l’argent subtilisé aux amoureux européens, les « mougousseurs » proposent une agence de transfert et de retrait d’argent à leurs cibles. Dans ces agences, il vous faut remplir certaines formalités pour recevoir l’argent qui vous a été expédié. En plus, un document vous est remis sur lequel vous devez marquer votre nom, prénom, le code d’envoi et la question réponse que votre expéditeur vous donnera au préalable. Puisque l’argent est envoyé sous un pseudo féminin que le destinataire connaît, alors pour le récupérer, les « mougousseurs » photocopient une pièce d’identité normale appartenant à une autre personne. Sur la pièce photocopiée, ils mettent la photo préalablement montrée au blanc sur le net, changent le nom initialement inscrit en y mettant le pseudo, re-photocopient la pièce et la présente à l’agent du guichet. Certains de ces agents, au parfum de « ce vol » organisé, n’hésitent pas à accepter la « re-photocopie frauduleuse », moyennant un pourcentage sur la somme à retirer. « La règle du retrait, c’est 10% sur la somme à retirer, moyennant le silence de la guichetière », soutient une source, témoin de la scène. Même à l’aéroport, la pratique est d’actualité. Un brouteur, ayant reçu 1400 Euro, a rétiré l’argent expédié par son Blanc à l’aéroport Félix Houphouët Boigny, le samedi 15 mars dernier. Mais de plus en plus, les Blancs sont réticents à délier la bourse. Pour leur forcer la main, les escrocs ont désormais recours à des pratiques occultes pour envoûter la cible. Un jeune, habitant la commune de Treichville, nous a confié qu’à chaque fois qu’il doit communiquer avec « son Blanc », il attache son bras droit avec un talisman qui a la vertu, selon lui, d’ôter à son amant toute capacité de réflexion.

Pratiques mystiques pour envoûter le Blanc « Mon marabout est prêt à m’aider. Mais il exige 5000 fcfa sur chaque 50.000 francs, au cas où l’opération réussirait », révèle Clément. Mais avant, selon lui, il me réclame 100.000 fcfa pour commencer le travail. Nombreux sont, en effet, ces internautes malhonnêtes qui s’appuient sur des pouvoirs mystiques pour envoûter leurs « chéris ». Mustapha D., un marabout connu de la place, offre ses services, moyennant rétribution, à ces jeunes gens en quête de « fortune facile ». Ils viennent, selon le vieil homme à la soixantaine entamée, le consulter pour « attacher » (envoûter) « leurs amants ». Chose qu’il réussit régulièrement, nous dit-il, en entrant dans le Kaloua (retrait spirituel ponctué de zikres incantatoires, à l’issue duquel les vœux sont exaucés par la force des esprits). A l’issue de ce retrait, des talismans sont remis aux prétendants, parfois au nombre de deux, après qu’ils eurent remis leur pseudo et le nom du Blanc au marabout. Et de poursuivre en disant qu’une fois ces « formalités mystiques » remplies, la plupart du temps, les Blancs mettent, sans réfléchir, la main à la poche. Un autre internaute, sous le couvert de l’anonymat, nous a révélé que pour « boucler indiscutablement l’esprit » de son blanc, il a eu recours à une pratique mystique de haute intensité. « J’ai enterré un cabri noir vivant. Aujourd’hui, rien ne me résiste », lâche-t-il, avec une pointe de satisfaction, le cou bariolé d’or. Ibrahim, l’heureux gagnant avec preuve matérielle de cette escroquerie à grande échelle, ne se cache plus. Avec son butin, il affiche ostensiblement, comme ses camarades « mougousseurs », un train de vie de pacha. Chose grave, certains agents de la police criminelle exercent un chantage sur ces brouteurs. Malick nous a expliqué comment ces agents, par des dénonciations, harcèlent les jeunes « brouteurs », en leur brandissant le spectre d’une éventuelle arrestation. Ibrahim lève un coin de voile sur la complicité qui existe très souvent entre des guichetiers des points de retrait et de transfert d’argent et des agents de la police criminelle. C’est ainsi qu’un jeune, ayant reçu la somme de 2000 Euros (1.310.000 fcfa) s’est vu dépouiller par des agents de la police criminelle, avertis par des guichetiers de l’agence Western Union. « Il ne lui restait que 400.000 fcfa ce jour-là », soutient un témoin de la scène.

La complicité d’agents de la police criminelle Aziz, un jeune peuhl de 23 ans, révèle qu’à l’issue d’une cabale montée de toute pièce, il est passé « volontairement » par les mailles du filet de la police criminelle, à travers certains de ses agents, qui lui ont soutiré 200.000 frs cfa, après lui avoir révélé qu’il fait l’objet d’une recherche de la part d’interpol pour tentative de vol portant sur la somme de 12 millions frs cfa. « J’ai vendu rapidement tout ce que j’avais pour me sortir d’affaire, car en réalité j’ai fait croire au Blanc de ma sœur qu’elle doit subir une opération chirurgicale qui nécessite la somme de 12.000.000 frs cfa. Malheureusement, je n’ai pas averti ma copine, qui a communiqué dans mon dos avec le Blanc, alors que l’argent avait été convoyé par interpol. Le Blanc, ayant découvert la supercherie, a lancé interpol à mes trousses et c’est grâce à certains agents de la police criminelle que je me suis sorti d’affaire en payant 200.000 frs », témoigne-t-il, amer et révolté d’être passé à côté du jackpot. Pourtant, une fois en possession de cet argent, les cybercriminels le dilapident dans la frime en claquant des centaines de mille dans les maquis, les boîtes de nuit et autres bars climatisés. Là-bas, les DJ se font du sou sur le dos de ces jeunes, en chantant des louanges dithyrambiques à leur endroit. Mais cette petite escroquerie n’est rien devant celle, plus productive, du format, l’autre branche de la cybercriminalité. Les « Formateurs » évoluent dans une sphère de haute escroquerie qui peut porter sur des centaines de millions, voir des milliards.

Le Format C’est le niveau le plus élevé du broutage, selon notre source. Il embrasse divers domaines. A savoir : la religion, les banques et les finances, ainsi que les entreprises privées. Dans le domaine de la religion, les escrocs créent un site Internet sur lequel ils se font passer pour une association religieuse qui recherche des financements pour la construction d’édifices religieux tels que les mosquées ou les églises. Ils prennent le soin d’expédier aux associations ayant les moyens, des photos de vieilles églises ou de mosquées d’un quartier précaire, en demandant une aide financière en vue de sa réhabilitation. Une fois l’argent expédié, ils attendent une période bien donnée, avant d’expédier cette fois une photo qui présente un autre édifice religieux flambant neuf, aux mêmes associations pour prouver leur bonne foi. « Cela croît la confiance entre les escrocs et ces associations, qui n’hésitent plus à mettre la main à la poche, pensant qu’ils ont affaire à une association qui œuvre pour le bien-être de leur religion », précise notre interlocuteur, au parfum de cette pratique de la haute escroquerie, qui soutient que les plus réputés dans ce domaine sont les Ibo. A cet effet, un Imam, lors de son prêche le vendredi 18 janvier dernier à la mosquée Al Hussein de Treichville, n’a pas manqué de dénoncer de telles pratiques qu’il a qualifié d’anti-islamiques. Le second domaine dans lequel sévissent ces escrocs est le privé, par le biais de la création d’entreprises fictives électroniques, spécialisées dans l’import-export, selon un professionnel de ce genre de broutage. « L’inconnu se présente, passe des commandes et demande à ce qu’on lui envoie des factures pro-format », a souligné notre source, lui-même expert en la matière. La facture pro-format est une sorte de facture électronique qui laisse la possibilité à l’acheteur de donner la manière dont il désire payer la marchandise. Et le règlement se fait soit par carte bancaire, carte de crédit, soit par transfert de fonds etc.. « Une fois la commande passée, l’acheteur paye avec une carte de crédit volée », précise-t-il.

Une société électronique fictive comme appât Dans ce cas, il y a deux sortes de paiement : paiement avec un terminal contre-direct et paiement contre-indirect », poursuit notre source, qui affirme par ailleurs que dans le premier cas, l’acheteur est en ligne et procède directement au paiement de sa facture. « Dans le second cas, l’acheteur fait une demande de prélèvement manuscrite avec les numéros des cartes de crédit et le vendeur procède au prélèvement du montant total qui est sur la facture pro-format », a-t-il relevé. En effet, lorsque l’escroc en ligne décide d’utiliser une carte bancaire volée, le prélèvement est effectué et la marchandise est acheminée au nom de l’acheteur fictif par l’intermédiaire de compagnies spécialisées dans ce domaine. Joint par courrier depuis le 28 février 2008, pour en savoir davantage, la chambre de commerce et d’industrie, dirigée par Jean Louis Billon, est restée silencieuse. Et pourtant, des exemples de prélèvements et d’arnaques sont légion. En France, un génie de l’informatique a pompé, via le Net, 6,5 milliards d’euros (plus de 3000 milliards fcfa) à la Société générale des banques, dans le mois de janvier dernier. En Côte d’Ivoire, le cas Tiacoh est l’exemple le plus patent. Selon le quotidien « Libération » dans sa parution du 19 février dernier, un réseau de vol de voiture serait logé en Côte d’Ivoire. Des enquêteurs français ont même débarqué dans ce pays pour y voir plus clair. Le réseau est soupçonné de vol de près de 300 grosses cylindrées, via Internet, à partir des chèques en bois. Certains types de transaction, selon une source bien introduite, requiert souvent la complicité de certaines sociétés de transfert de colis. Sur ce point, un autre « brouteur », qui a requis l’anonymat, a relevé la corruption qui gangrène certaines de ces entreprises. Pour en savoir un peu plus, nous sommes rentrés en contact avec Chronopost, mis en cause, et un responsable des lieux nous a fait savoir que sa société ne s’occupe que des colis légalement expédiés. En fait, si le propriétaire de la carte volée se rend compte des prélèvements sur son compte, il saisit sa banque et celle-ci lui indique « le chemin pris » par l’argent. Souvent, l’entreprise qui s’est chargée de recevoir l’argent du grugé dans le cadre d’une transaction financière, décline sa responsabilité en montrant tous les documents légaux qui ont servi aux achats. Celle-ci lui donne le pays où la marchandise a été acheminée. Sur la question, l’ancien Directeur général de la Douane ivoirienne, Gnamien Konan, estime qu’à partir du moment où les documents présentés sont légaux, ils ne peuvent rien faire. Dans ce cas, les volés saisissent les autorités de leur pays, en y déposant des plaintes. D’ailleurs, une centaine de plaintes est déposée à cet effet contre la Côte d’Ivoire. L’Afub ( Association française des usagers des banques), à travers la France, mène des actions dans ce sens. Cette association tient pour responsable les banques qu’elle accusent d’avoir « sacrifié la sécurité des moyens de paiement à la productivité ».

Un réseau qui opère à partir d’Abidjan Ce sont au total 200 dossiers que l’Afub a reçus en 2007, en plus d’une centaine de plaintes déposées à travers la France. L’enquête pilotée par le pôle financier de Paris est remontée en Côte d’Ivoire où plusieurs véhicules volés ont été retrouvés. Des mandats d’arrêt internationaux ont été lancés. Mais les enquêtes judiciaires diligentées sont difficiles à mener, à cause des complicités en haut lieu. Saisi le 10 mars 2008, Interpol n’a pas délié la langue. Un agent de la police économique nous confiait que le dossier de la Cybercriminalité était sensible, au regard de l’implication de gros bonnets dans l’affaire. « Nous avons traité beaucoup de documents dans ce sens, mais le dossier de la cybercriminalité est très sensible », révèle-t-il. Ce sont donc des sommes colossales qui sont engrangées pour le fonctionnement du réseau. Les préjudices atteignent des sommets, 30.000 (19.650.000 fcfa), 40.000 (25.100.000 fcfa), 50.000 (32.750.000 fcfa) Euros », explique Serge Maitre, président de l’Afub. Du côté des banques, on se défend comme on peut. Pour Philippe Caplet, directeur du centre d’informations bancaire de la Fédération bancaire française, le contrôle des signatures d’endossement prend du temps et les escrocs jouent sur la rapidité. Même s’ils se défendent, les banquiers sont toujours soupçonnés d’être de mèche avec les escrocs. Au dire de l’Afub, les banquiers laissent croire que l’argent crédité est disponible même s’il s’agit de sommes importantes. « Peu de gens savent qu’un chèque crédité sur leur compte est conditionné par le paiement de la banque qui peut procéder à une contre-passation, c’est-à-dire reprendre l’argent », soutient l’Afub. Et pourtant, selon la banque de France, il peut s’écouler deux mois avant que la banque ne constate que le chèque est volé. Si les escrocs continuent à sévir au grand dam de leurs victimes en Côte d’Ivoire, c’est parce qu’aucune action véritable n’est entreprise pour les freiner. Du moins, si l’on s’en tient au laxisme des autorités ivoiriennes. Parce que, selon un agent de la police criminelle, on préfère jouer la carte de la prudence, pour ne pas se faire griller. C’est ce laxisme que des experts en Ntic ont dénoncé. Pis, Me Sarr Abdou, avocat à la cour et spécialiste des Ntic, a abordé la question du vide juridique en la matière en Côte d’Ivoire.

Anachronisme du droit pénal en la matière Selon lui, il faudrait que rapidement, le législateur ivoirien se penche sur cet état de fait. Il a même dénoncé un certain « anachronisme du droit pénal fondamental et l’inadéquation de la procédure pénale ». Armand Pierre Noudegbessi, expert informaticien au sein de l’entreprise Huawei, a présenté les outils de protection des systèmes dont son entreprise dispose. Mais en attendant, des pays se montrent efficaces dans la traque des cybercriminels. Au Nigeria, neuf personnes ont été condamnées, le 29 février dernier, dont un par contumace, pour avoir fabriqué toute une série de lettres et certificats aux noms, notamment de la Présidence, de la direction de la police, de la sûreté nationale, du bureau du procureur général et de la banque centrale du Ghana. Ils ont grugé un Français, en lui faisant miroiter, via le net, quelques 8,5 millions de dollars (4.250.000.000 fcfa) qui, selon eux, ont été déposés sur un compte bancaire au Ghana, et qu’il lui suffisait de payer quelques frais et taxes pour entrer en possession de ce pactole. Malheureusement, ces cybercriminels ont été stoppés net dans leur funeste élan, la police ghanéenne ayant mis le grappin sur eux. Le pot au rose a été découvert suite à une plainte d’un Français, identifié comme Gilles Gillet de Laumont escroqué de 35.000 dollars en mai 2005. Il a donc été victime d’un coup monté à l’Internet, soutient l’Afp qui donnait l’information. Face donc à l’impuissance des autorités des pays confrontés à la cybercriminalité, certains pays africains ont décidé de prendre les devants. La Tunisie, le Maroc et l’Afrique du sud, sont en train de protéger leur espace virtuel qu’est le net. Ils ont créé des plates-formes de défense telles que les PKI forums (Public Key Infrastructures), CERTS (Computer Emergency Response Team). En Côte d’Ivoire, on semble ignorer l’ampleur des dégâts, et pourtant, sans le savoir, ce pays est fiché comme l’un des plus dangereux, en matière de cybercriminalité. C’est ce qui justifie le cri du cœur du Docteur Angui Etti Boua, qui a interpellé les autorités ivoiriennes devant la presse le 29 février dernier, afin qu’elles agissent au plus vite pour freiner le phénomène de la cybercriminalité. Son cri de détresse ne doit pas tomber dans des oreilles de sourd, car pour rendre à la Côte d’Ivoire ses lettres de noblesses, il faut traquer les cybercriminels. C’est à ce prix qu’on pourra redonner confiance aux opérateurs économiques. C’est une question d’intérêt général et une œuvre de salubrité économique.

Enquête réalisée par Y. DOUMBIA

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charlottecharb


Invité

je me suis fait avoir par un homme sur le Net. Il était adorable et amoureux ; j'ai été

séduite
puis il m'a dit qu'il avait un souci d'argent et je l'ai aidé. J'ai rencontré un homme, appelé

Michel, sur Meetic Affinity fin janvier 2013 ; nous nous sommes plu et nous avons

ensuite discuté sur Messenger ; il s'est présenté : c'était un homme très bien, poli,

intelligent et agréable ;
nous avons échangé des photos puis nous nous sommes apprécié au fur et à mesure
des jours.

Il disait être séduit par moi puis être tombé amoureux de moi, me disait des
paroles douces et agréables et j'étais aux anges. Puis, 8 jours après, alors
qu'il habitait Nantes (44), il m'a informé qu'il fallait qu'il parte en côte
d’Ivoire, pour affaires privées ; il s'agissait de récupérer l'héritage de sa
mère décédée ; il devait se rendre sur place pour débloquer les fonds. Il m'a
demandé d'ouvrir un compte afin que le virement tombe sur un compte indépendant
de sa banque personnelle ; je lui ai ouvert un compte. Puis il m'a ensuite
appris qu'il n'avait plus de moyens de paiement sur place car il avait fait la
bêtise d'emporter avec lui sa carte bancaire qu'il ne pouvait malheureusement
pas utiliser en Afrique ; et il n'avait pas pris suffisamment de liquidités.
Comme je tombais amoureuse de plus en plus, il me faisait de la peine et je me
faisais du souci pour lui alors je lui ai envoyé 8.740,00 euros en mandat cash
par Western Union ; il m'a précisé que cet argent serait déposé au notaire pour
le déblocage de l'héritage. Ensuite il m'a dit que le gouvernement
Ivoirien lui demandait de payer ''un timbre'' d'une somme de 4500 euros afin de
pouvoir sortir cette somme d'argent d'Afrique. Michel connaissait ma situation

financière difficile puisque je suis sans emploi depuis quelques mois et que je ne touche

que 1000 euros environ
d'indemnités donc il m'a dit qu'il fallait que je l'aide mais qu'il avait
trouvé un arrangement auprès du gouverneur, qui ne lui réclamait plus qu'une
avance de 3.250,00 euros ; je lui ai donc adressé de nouveau un mandat cash par

Western Union de 3.000,00 euros et avec
ca, j’ai été complètement ruinée car j’utilisais directement mes économies;
j'avais atteint le plafond de mon découvert autorisé.
Puis il m'a dit qu'il n'arrivait pas à joindre sa banque à Milan, que celle-ci
ne voulait pas l'aider pour lui envoyer de l'argent parce qu’il en avait besoin
encore et encore pour pouvoir virer l’argent directement dans mon compte en
France...

Je commençais à ne plus croire en ce qu'il me racontait. Le comble, il m'a
envoyé des photos de lui, j'avais trouvé quelque chose de bizarre : sur
l'une de ses photos apparaissait un bandeau où il y avait écrit
''bandoo/Massimo Leonardi » ; je me suis empressée d'aller voir sur
le Net qui était ce Massimo Leonardi et quelle n'a pas été ma surprise de voir
plusieurs photos de ''mon chéri''. J’ai sue a ce instant que je subissais une
arnaque aux sentiments. J’ai tout de suite porté plainte à la police ce qui n’a
rien donné et c’est grâce a mon ex qui a contacté son ami Mr Bernard Fioles,
qui a entrepris les démarches pour les mettre aux arrêts car j’étais toujours
en contact avec ce dénommée Michel ce qui a facilité les enquêtes pour les
arrêter. Heureusement j’ai pu me faire rembourser en plus des dédommagements.
Je vous laisse son adresse email :

services _ police _ interpol / Arobaz / diplomats . com

En tout cas,
j’ai appris une grande leçon et grand Merci à Mr Bernard Fioles car sans ce
Monsieur, je serais certainement à la rue.

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